LIVRE UN : L’EMPREINTE DU POEME

Première édition épuisée – Réédition à venir

couverture scannée redimensionnée

C’est un roman policier qui se déroule dans une petite ville Bretonne le temps d’un été.

Les évènements s’enchaînent dans la circonscription de Doual en ce début d’été. Plusieurs meurtres en l’espace de quelques semaines à peine, auxquels viendront s’ajouter des disparitions inquiétantes

Le commissaire en chef Charles Doduz, aidé de ses trois fidèles inspecteurs, mettra tout en œuvre pour résoudre les énigmes au plus vite. S’il y arrive à temps, il pourra partir en vacances avec Amandine, la conscience tranquille.

« Dans cet étroit espace était coincée la tête de leur patient. Elle n’était pas écrasée, mais juste calée, comme dans un étau, les yeux regardant le sol en contrebas. »

Je vous propose un voyage à l’institut médicolégal, juste avant une autopsie…afin de vous familiariser un peu avec la macabre ambiance de ce lieu si particulier et pourtant bien réel…C’est l’inspecteur de police Stefan Martineau qui vous fait la visite : « Sur le mur du fond, Stefan put compter seize portes de chambres froides, toutes fermées. Elles étaient constituées d’un métal gris uniforme, respirant le neuf tellement il brillait. Il s’interdit d’imaginer leurs contenus. La scène qui se déroulait devant cette mosaïque de chambres froides lui suffisait amplement. Plusieurs cadavres reposaient sur des tables, elles aussi semblant être fabriquées avec le même métal. Ils n’étaient même pas recouverts d’un drap. Ils semblaient comme abandonnés là, par ces travailleurs de la mort, à la vue de tous, sans aucune pudeur. Ils étaient gris clairs, même plutôt presque blancs, comme des troncs d’arbres qui auraient séché sous un très fort soleil un peu trop longtemps, après avoir subi un premier séjour prolongé dans l’eau. Ils étaient sans identité, sans sexe, sans âme. Un des employés était occupé à enfoncer un gros tuyau dans le cou d’un des corps. »

Vous allez pouvoir faire connaissance avec le commissaire en chef Charles Doduz :  » Assis à son bureau, Charles profitait d’un petit moment de répit, une tasse de café à la main. Cela faisait bientôt vingt ans qu’il exerçait ce métier. Dans trois mois, il recevrait une médaille d’honneur du travail, pour les services rendus durant toutes ces années au sein de la police. Sa femme, Amandine, avait déjà prévu un petit banquet pour fêter l’évènement. Lui, le commissaire en chef Doduz, serait le clou du spectacle ! Il détestait son nom de famille, Doduz. Et encore, cela allait un peu mieux depuis qu’il avait pris cette grande décision il y a quelques années. Il avait déboursé pas loin de dix mille francs pour ajouter un Z à son nom originel de famille, Dodu. Ce patronyme était devenu bien trop difficile à transporter au fur et à mesure du temps qui s’écoulait. Surtout qu’il avait toujours dû supporter quelques kilos bien gênants, qui venaient arrondir son abdomen de ce fait proéminent. Dans son enfance, déjà, il avait souffert des railleries de ses camarades d’école à cause de ce handicap physique. Et comme si ce n’était pas suffisant, la cour de récréation s’était ensuite déplacée dans cette grande famille qu’était la police. Et, malheureusement, les choses ne s’étaient pas arrangées. Voilà pourquoi, juste après ses trente ans, il s’était enfin décidé. Il s’était rendu à la préfecture de Roines pour faire son dossier. Et devant la question du document administratif, concernant la lettre de l’alphabet à ajouter, il avait réfléchi, réfléchi, et réfléchi encore, toute une soirée. Il avait essayé toutes les consonnes. Finalement, il avait opté pour l’ultime solution du Z ! Son nouveau nom de famille en poche, il lui était alors paru bien plus aisé de se lancer, avec davantage de légèreté et de sérénité, dans la prochaine dizaine d’années qui s’ouvrait devant lui. D’ailleurs, depuis, il n’avait plus jamais entendu ce si terrible et inaudible adjectif : dodu. « 

Les toutes premières lignes de « L’empreinte du poème »… :  » Bien plus rêveuse qu’à son habitude, cette grande expérimentée de l’urgence médicale regardait le paysage défiler à grande vitesse par la fenêtre. L’eau cristalline de la mer scintillait de mille feux, sans cesse bombardée par les abondants rayons d’un soleil généreux. On était à la mi-juillet. Les premières véritables chaleurs de l’été venaient juste d’arriver dans la région. »

 

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